Ma journée a connu trois temps.
La matinée, je l’ai passée à tenter de mieux comprendre le fonctionnement de Youtube. J’ai modestement progressé.
L’après-midi, j’étais à Yutz où j’accompagnais l’écrivaine qui rencontrait des collégiens dans un atelier d’écriture. De mon côté, j’ai cheminé à la recherche d’un endroit ouvert où l’on puisse se restaurer après 14h. J’ai découvert ainsi le centre ville de Yutz qui mérite d’être nominé au concours du centre le moins centre, ou de la ville la plus vide, ou des restaurants les plus fermés. En tout cas, chapeau.
De la fin d’après-midi à la nuit avancée, j’ai travaillé sur trois sujets.
La fleur rouge:
C’est le prochain morceau que je vais orchestrer. C’est un poème de René-guy Cadou que j’ai mis en musique. J’en ai travaillé le tempo et j’ai compris qu’il s’agissait d’une valse rapide aux alentours de 187. J’ai aussi repéré les mesures que comptent couplets et refrains. je me suis entraîné à jouer la guitare rhythmique qu morceau, en cherchant le plus possible à éliminer toute fioriture de mon jeu.
J’étais très content d’avoir pu concevoir un break instrumental qui fait un peu celtique. C’est raccord avec Cadou, qui est breton. J’ai trouvé le thème sur ma guitare folk et j’ai ensuite passé bien du temps à apprendre à la jouer au piano, afin de l’enregistrer afin de l’éditer sur portée.
Travail instrumental:
Je n’ai pas eu le temps de travailler la guitare classique, mais je me suis entrâiné à la guitare folk et au piano.
Trois photos dans un portefeuille:
C’est une idée de texte que j’avais notée dans mon carnet. Un type meurt dans la rue. On ouvre son portefeuille, qui contient peu de choses. Trois photos, un bout de ficelle… Ce maigre contenu résume ce qu’il reste de nous après notre mort.
Parallèlement, il y a une de mes mélodies préférées, composée il y a fort longtemps, je devais être en classe de première, dont je souhaitais revoir les paroles. Il s’agit d’un texte de Jean Richepin, les papillons. Mais je trouve que ce texte ne met pas suffisamment en valeur la mélodie.
Il y a quelques jours, j’ai trouvé un refrain qui vient compléter et aérer cette chanson.
Et voilà que ce soir, j’ai fait le lien entre l’idée de texte et cette mélodie. Je l’ai travaillée près de 3 heures au piano. J’ai trouvé les accords exacts et j’ai progressé dans l’écriture du texte, au-delà de l’idée.
je suis très enthousiaste et je vais aller rejoindre Mor^phée très heureux de ma production d’aujourd’hui. Bon cru (à mes yeux, s’entend).